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  • Enervé !

    Reprise un peu énervé…
    Je n’avais plus rien publié ici depuis longtemps.
    Rien à dire. Ou peut-être trop de choses. Allez savoir !
    Mais là, je suis au bord de l’explosion.

    J’ai souvent été très (trop ?) critique envers la manière qu’ont nos médias de traiter l’information : à vouloir aller trop vite (scoop oblige), ils en oublient parfois (souvent ?) l’essentiel.
    Et le traitement des récents “événements corses“ n’a rien arrangé.
    Si l’on reprend “l’information“ qu’elle a été donnée le premier jour, nous frôlons le ridicule : un haut fonctionnaire, responsable de la sécurité en Corse, sanctionné pour ne pas avoir protégé la villa d’un ami de Président. Telle qu’elle, elle peut, en effet, laisser perplexe. Fallait-il tout de suite demander aux auditeurs d’une grande radio de s’exprimer sur le sujet ? J’en doute, car que dire, sinon exprimer son désaccord.

    Mais voilà, une fois de plus l’information était, pour le moins, incomplète.
    En creusant un peu, on découvre que la villa en question se trouve dans un ensemble résidentiel clôt et gardé. Puis, que ce “quartier“ vivaient des personnes sous protection policière, des personnes ayant fait l’objet de menaces de groupes indépendantistes. Enfin, il s’avère que le haut fonctionnaire en question avait été informé de cette action.
    La question qui se pose dès lors n’est plus vraiment la même : sachant que des manifestants, proches des milieux ayant proféré des menaces à l’encontre des résidents, envisagent de pénétrer dans l’enceinte protégée, fallait-il les laisser faire ? Ne mettre en évidence que le seul épisode de l’occupation d’une villa n’était-il pas un moyen de chercher à dissimuler une faute lourde qui aurait pu avoir de graves conséquences ? Car il semble (selon certaines sources) que pendant que l’on se focalisait sur cette seule villa, d’autres ont également été visitées.

    Dans ce contexte, la sanction ne semble pas aussi disproportionnée qu’on cherche à la faire paraître. Mais qui cela intéresse-t-il ?
    Certainement pas Bayrou qui trouve là une occasion de se manifester (mais oui, il est toujours vivant). Aie… Je n’aurais pas du écrire ce nom, revoilà cette petite mélodie qui se déclenche dès que j’évoque ce personnage : “On m’appelle Simplet…“.