Comme chaque année, le Press Club a attribué aujourd’hui son prix “Humour et Politique“
Le jury, présidé par Jean Miot, se compose de Jean Amadou André Bercoff, Isabelle Bourdet (Press Club), Hubert Coudurirer (Le Télégramme), Pierre Douglas, Olivier Galzi (ITélé), Laurent Gerra, Eric Giacometti (Le Parisien), Thierry Guerrier (Europe 1), Anita Hausser (LCP Assemblée Nationale), Bernard de La Villardière (M6, Président du Press Club), Gérard Leclerc (LCP Assemblée Nationale), Jacques Mailhot, Sylvie Maligorne (AFP), Dominique de Montvalon (France Soir), Catherine Nay(Europe 1), Philippe Reinhard, Anne Roumanoff et Dominique Verdeilhan (France 2).
Les vainqueurs :
Lauréat 2001 : Laurent Fabius :
«Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous...»
Prix spécial du jury : Daniel Fidelin, député UMP de Seine Maritime :
« Vu de la Chine, le port du Havre ne travaille pas ».
Prix des internautes : Jean-Louis Borloo (lauréat 2008) :
«Nous sommes tous des immigrés; seule notre date d’arrivée change».
Prix de l’encouragement à Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme, pour sa bourde qui a fait le tour d’Internet. A la question, «Quel est votre livre de chevet ?», l’ancien porte-parole de l’UMP avait répondu : «Zadig et Voltaire».
Mention spéciale à François Loncle, député socialiste de l’Eure, «champion des questions écrites à l’Assemblée nationale, restées sans réponse mais publiées au JO».
Etaient nommés, cette année :
Nathalie Artaud porte-parole de Lutte Ouvrière:
« Je ne serai peut être pas élue Présidente de la République, mais je ne serai pas la seule ».
Guillaume Bachelay, secrétaire national à l’industrie du PS (parlant de Ségolène Royal :
« Qu’on commette des erreurs en politique c’est possible ; qu’on les commette toutes, c’est fou ! ».
François Baroin, ministre du Budget :
« Michèle Alliot-Marie conserve toute sa légitimité à Saint-Jean-de-Luz ».
François Bayrou, président du MoDem :
« Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens ».
André Chassaigne, député PC du Puy-de-Dôme :
« Dans sa forme historique, le PC est mort ; mais il a encore de l’avenir ».
Gabriel Cohn-Bendit (le frère) :
« Les Verts sont capables du meilleur comme du pire ; mais c’est dans le pire qu’ils sont les meilleurs ».
Renaud Donnedieu de Vabres, ancien Ministre :
« Passer de Ministre à promeneur de son chien suppose un énorme travail sur soi-même ».
François Hollande, député de Corrèze :
« Mélenchon, ce qui est terrible, c’est qu’il a été Socialiste toute sa vie et que toute sa vie ça va le suivre ».
Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur (après la tempête de neige sur l’Ile-de-France) :
« Il n’y a pas de pagaille ; la preuve le Préfet a pu venir en trois minutes ».