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Bande de nuls !

Les responsables de la communication de l'UMP ont-ils décidé de saborder l'éventuelle probable future candidature de Nicolas Sarkozy ? En tout cas, ils lui savonnent bien la planche !

Soyons honnêtes, la communication n'a jamais été le fort du parti. Du moins, ces quatre dernières années, car lorsque Nicolas Sarkozy présidait le mouvement, elle était plutôt efficace. Mais après…

Totalement à la dérive durant l'ère Bertrand, son inefficacité (pour ne pas dire son absence) a beaucoup contribué à plonger les militants dans le désarroi et à laisser émerger des groupuscules dont les prises de positions ont fortement contribuer à dénaturer, dégrader l'image du parti. Et, par ricochet, celle du président.
Avec l'arrivée de Jean-François Copé, les  choses ont certes changé, mais pas forcément évolué en mieux. Elle est toujours a côté de la plaque !

J'ai la faiblesse de croire bien connaître un domaine qui est le mien depuis plus d'un quart de siècle et donc d'être à-même de juger. Le fond du problème n'est pas tant la compétence des communicants que leur manque de recul : le milieu médiatico-politique est un petit monde vivant en vase clos. Le regard extérieur fait cruellement défaut. Et le tract mis en ligne ces derniers jours sur de nombreux sites et forums ne fait que confirmer mes certitudes.
Nous touchons le fond ! “Rétablissons la vérité sur notre bilan ! 2007 - 2012, 10 grandes réformes“. Et que trouve-t-on parmi ses réformes ? “Interdiction du port de la burqa dans l’espace public pour réaffirmer l’autorité de la République“ ou encore “Reconduite à la frontière de 30.000 immigrés clandestins par an pour maîtriser l’immigration“. Des réformes, ça ? Une mesure pénale dans un cas, la poursuite d'une action engagée de longue date dans l'autre. Rien de plus. Idem pour les “Plans “cancer“ et “Alzheimer“ pour continuer à améliorer notre système de santé“ dont personne ne conteste l'utilité, ni le bien fondé, mais qui n'a rien d'une réforme. Les mots un sens !

Et pas un mot sur une “vraie“ réforme, celle des institutions, qui donne des pouvoirs accrus au Parlement ou assure (enfin) la totale transparence de la gestion de l'Elysée…
Rien sur la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008…
Et la sanctuarisation du budget de la culture ou la gratuité des musées et monuments nationaux ? Une vraie révolution culturelle dans un domaine accaparé par la gauche (même si, en cette matière, les grandes réformes ont toujours été le fait de gouvernements de droite. Mais qui se souvient de Michel Guy ou Jacques Duhamel, deux de nos plus grands ministres de la culture ?).

Alors que dans l'entourage de François Hollande, ceux qui, hier encore, ne lui accordaient aucune chance de passer le premier tour se font (provisoirement) un peu plus discrets, dans le camp opposé, les communicants s'enfoncent de plus en plus dans les sables mouvants de leur insondable médiocrité.

Il devient urgent que la campagne démarre réellement et que le principal compétiteur entre dans la danse pour remettre les pendules à l'heure. Lui seul pourra faire la différence, malgré son entourage. Il est encore le grand favori des analystes indépendants, mais les autres ne restent pas inactifs.
Et là, il ne s'agit même plus d'affronter des adversaires, mais d'empêcher son propre camp de lui ôter toutes ses chances.

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