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  • Jurys citoyens

    Finalement, ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée que ça, les jurys citoyens…
    Si nous l’appliquions dès à présent, en commençant par celle qui en a eu l’idée ?


    Commençons par ses interventions à l’Assemblée Nationale : depuis 2004, elle n’est intervenue que 7 fois en séance, ce qui la place à la 469ème place sur 577 !
    Elle n’est pas d’avantage présente à la commission des lois où elle est censée siéger.
    Reconnaissons lui une circonstance atténuante : s’étant déclarée contre le cumul des mandats et ayant annoncé son intention de renoncer à celui de députée si elle était élue à la tête de la région, elle a trouvé là une solution originale. Ces nombreuses occupations ne lui ayant sans doute pas laissé le temps de mettre ses actes en accord avec ses déclarations, elle a choisi de ne pas exercer son mandat !


    Décidemment, la “Zapaterreur du Poitou“ (surnom affectueusement donné par ses amis du Conseil Régional) n’a pas fini de nous surprendre.

  • Marre des diviseurs

    Pourquoi certains s’ingénient-ils à essayer de diviser l’UMP ?
    Je pense en particulier aux propos de Jean-Louis Debré qui, déplorant les sifflets ayant accueilli certains propos de Michèle Alliot-Marie, n’a pas hésité à évoquer une éventuelle “organisation“ de ce (mini) chahut !

    C’est méconnaître la réalité du mouvement. Une très large majorité des militants ont adhéré après l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP (de 120 000, nous sommes passés à 294 000 à ce jour). Et, comme la démontrer un sondage auprès de ces nouveaux adhérents, 92% d’entre eux ont fait ce choix pour soutenir notre président. Alors, même si l’on peut déplorer ces sifflets, ils n’ont rien d’étonnant. Je comprends qu’ils aient pu choquer certains anciens militants issus du RPR, qui ont de l’estime pour celle qui fut leur présidente, mais il faut également comprendre la réaction de ceux qui ne voyaient là qu’une attaque en règle contre leurs idées. Ceci étant, le débat doit rester libre et serein : chacun doit pouvoir exprimer librement son opinion, même si elle peut sembler être en contradiction avec la mouvance majoritaire. Mais ce qui est totalement inexcusable, c’est de vouloir instrumentaliser ce mécontentement, et là, Jean-Louis Debré a une fois de plus perdu une occasion de se taire.
    Qu’il manifeste son soutien est une chose (et c’est tout à son honneur), mais qu’il essaye d’en tirer aussi bassement profit est intolérable.

    Oui, le temps des godillots est révolu. Oui, le débat existe (et c’est ce qui nous permet d’avancer). Oui, notre mouvement s’enrichit de ses diversités.
    Certains anciens “barons“ feraient bien de se confronter à leur base. Ils verraient ainsi que, sur le terrain, ces éternels coups tordus d’une petite frange d’anciens nostalgiques du “petit doigt sur la couture du pantalon“ ne sont guère appréciés. Loin des querelles parisiennes, nos militants travaillent ensemble, dans le respect des multiples nuances et des sensibilités diverses composant notre mouvement. Pas dans une unanimité benoîte, mais dans le respect de l’union, vers un même objectif.

  • Le Président et le Chëne

    Pas touche à la constitution…

    C’est ce que les médias ont retenu de la petite escapade commémorative rituelle du 9 novembre. En s’empressant, dans leurs analyses, d’y voir une pique à l’encontre de Nicolas Sarkozy.

    Peut-être vrai, mais réducteur… Cette remarque pourrait s’adresser à tous les prétendants à la magistrature suprême, tant il apparaît aujourd’hui évident d’actualiser nos institutions., certains allant même jusqu’à souhaiter une sixième république.Ce ne sera certainement pas le cas de MAM, fidèle parmi les fidèles, dont la position est pour le moins ambiguë : j’y va-t-y, j’y va-t-y pas ? Réelle volonté de préserver l’héritage gaulliste ou torpille anti-sarko ? N’oublions jamais qu’en 1981 déjà, Jacques Chirac avait préféré voir gagner François Mitterrand plutôt que Valéry Giscard d’Estaing. Ce n’est, aujourd’hui, plus un secret pour personne et tout le monde sait bien que, sans l’apport des voix d’une partie du RPR, François Mitterrand n’aurait pu être élu.Alors, “Le Chêne“ est-il l’arbre qui cache la forêt dans laquelle se trame un sombre complot ?

    Ne soyons pas médisants et ne prêtons pas de mauvaises intentions a priori… Mais restons vigilants !
    Ceci étant, indépendamment du symbole que représente le chêne, gardons présent à l’esprit cette bonne vieille fable de La Fontaine : le chêne ne sort pas forcément vainqueur de la tempête. Et même s’il n’est pas déraciné, il pourrait bien voir tomber tous ces glands !