Allons-nous encore longtemps tolérer qu’une infime minorité s’arroge le droit de bafouer la démocratie ?
Les agissements de la poignée d’agitateurs qui téléguide le mouvement étudiant doit être fermement dénoncé. Les arguments fallacieux qui ont servi à mobiliser les étudiants ne sont contredits par personne : privatisation des universités, augmentation des droits d’inscriptions… Rien de tout cela ne figure dans le projet de loi ! Une fois de plus, ceux qui vont manifester n’ont même pas pris le temps de lire le projet qu’ils contestent. Encore faudrait-il qu’ils soient capables de le comprendre, ce dont je doute, vu le niveau lamentable des meneurs qui se sont exprimés.
Respect de la démocratie et du choix des Français, tel qu’il s’est exprimé lors de l’élection présidentielle. Respect des libertés de circulation et du travail. Refus de la dictature d’une poignée de conservateurs qui n’a toujours pas compris que le monde évoluait. Et surtout, fermeté absolue face à des revendications qui ne reposent sur rien. Celles et ceux qui veulent le changement, celles et ceux qui souhaitent que la France sorte enfin de son immobilisme, celles et ceux qui ont conscience de l’immense retard de notre pays sur la plupart de ses partenaires ne resteront pas toujours spectateurs.
Nous n’avons peut-être pas cette culture de la manifestation, mais contraints et forcés, nous pourrions à notre tour être tenté de faire entendre notre voix. L’affrontement n’est jamais une solution, mais il arrive un moment où la majorité silencieuse doit enfin se faire entendre. Et ce moment me semble proche !