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Privatiser pour assurer un vrai service public ?

Soyons clair : service public, fonction publique, entreprise publique... sont des notions non seulement différentes mais (souvent) contradictoires.

La confusion est volontairement entretenu par certaines organisations : il suffit que soit annoncée la fermeture d'un bureau de poste ou du bureau local de telle ou telle administration pour qu'aussitot se manifestent les chantres de la défense du soi-disant service public. Soi-disant, car souvent à y regardrer de près, le seul aspect public de ces services est leur financement !

Faudrait quand même pas confondre service public et service du public ! Avez-vous déjà vu beaucoup d'administrations ouvertes aux heures aux quelles les usagers sont disponibles ?

Dans le cas de La Poste, les syndicats dénoncent régulièrement la fermeture des petits bureaux non rentables. Pourtant, en transférant cette activité aux débits de tabac, non seulement cela permet d'assurer un revenu complémentaire à ces derniers, mais les "usagers" devenus clients bénéficient de plages horaires plus larges.

La fonction publique (ou assimilés) n'a de compte à rendre à personne. Les entreprises privées ont une obligation de résultat : si la qualité de service n'est pas assurée, le client s'adressera à la concurrence. Alors, qui est le plus à-même d'assurer un vrai service public ?

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