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  • Un nouveau produit ?

    Connaissez-vous Nathalie Rastoin ?
    Si vous fréquentez le monde de la communication, certainement : elle est directrice générale de l’un des plus grands groupe de communication, Ogilvy.
    Mais vous connaissez certainement mieux le produit qu’elle est en train de lancer. Non, ce n’est pas une nouvelle voiture (quoique… une Bugatti portait ce nom), ni une lessive révolutionnaire (quoique… certains risquent fort de voir leurs illusions lessivées).
    En fait cette grande professionnelle nous rejoue le film “Lover come back“. L’histoire ? Un publicitaire lance une vaste campagne de communication pour un produit… qui n’existe pas !
    Affiche, presse, télévision… Partout sont vantés les mérites de VIP, mais VIP n’existe pas. Et le public en veut, il réclame VIP, bien qu’il ne sache pas de quoi il s’agit (et pour cause) !
    Et bien, Madame Rastoin, nous rejoue VIP : nous avons la couverture médias, nous avons l’emballage, le nom du produit… mais rien derrière.
    Le nom du produit ? Ségolène Royale. Pour l’instant une coquille vide.
    “Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse“ dit le dicton… La formule date un peu, aujourd’hui ce serait plutôt “Qu’importe l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon“. Mais voilà, le flacon est vide. Bien mis en valeur, mais vide.
    A défaut d’ivresse, il restera toujours la gueule de bois et les aigreurs d’estomac.

  • Remake

    Connaissez-vous Nathalie Rastoin ?
    Si vous fréquentez le monde de la communication, certainement : elle est directrice générale de l’un des plus grands groupe de communication, Ogilvy.

    Mais vous connaissez certainement mieux le produit qu’elle est en train de lancer.

    Non, ce n’est pas une nouvelle voiture (quoique… une Bugatti portait ce nom), ni une lessive révolutionnaire (quoique… certains risquent fort de voir leurs illusions lessivées).
    En fait cette grande professionnelle nous rejoue le film “Lover come back“. L’histoire ? Un publicitaire lance une vaste campagne de communication pour un produit… qui n’existe pas !
    Affiche, presse, télévision… Partout sont vantés les mérites de VIP, mais VIP n’existe pas. Et le public en veut, il réclame VIP, bien qu’il ne sache pas de quoi il s’agit (et pour cause) !

    Et bien, Madame Rastoin, nous rejoue VIP : nous avons la couverture médias, nous avons l’emballage, le nom du produit… mais rien derrière.
    Le nom du produit ? Ségolène Royale. Pour l’instant une coquille vide.
    “Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse“ dit le dicton… La formule date un peu, aujourd’hui ce serait plutôt “Qu’importe l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon“.
    Mais voilà, le flacon est vide. Bien mis en valeur, mais vide.
    A défaut d’ivresse, il restera toujours la gueule de bois et les aigreurs d’estomac.

  • Petites réflexions sur l'actualité

    Elle m’énerve, la fraise Tagada ! Le machin tout rose et mou… Le premier qui rêve d’être premier… Traduisez : le Premier Secrétaire qui rêve de devenir Premier Homme de France ! Celui qui se voit déjà prince, pardon… président consort !

    Si nous n’étions pas entre gens sérieux et bien élevés, je qualifierais volontiers son attitude actuelle de “foutage de gueule‘. Mais de telles expressions ne sont pas de mise ici !
    Qu'a-t-il encore fait ? Il se pavane, il parade dans les médias se gargarisant de "la victoire" remporté sur le CPE. Comme si celle-ci était due à son action !  Car, à part attiser les braises (pour finir par se laisser déborder par l'ampleur de la grogne), quelle a été son influence ?
    Nulle !
    Le fameux article 8 qui a fait tant de bruit a été adopté par 51 voix contre 23 (PS, PC, Verts et UDF confondus : quelle opposition !) : où étaient ceux qui se sont faits les chantres de la lutte contre la précarité ce soir-là ?
    Rappelons qu'ils étaient 178  pour voter la motion de censure déposée quelques jours plus tard : si un tiers de ceux-ci avaient daigné être présents au bon moment, ils pouvaient faire obstacle au texte.
    Je sais bien qu'il faudrait être indulgent avec ce brave homme : il a tellement de mal à exister aux côtés de l'omniprésente Ségolène ! Enfin, omniprésente… dans les esprits des faiseurs d'opinion surtout, car on ne l'a pas beaucoup entendu ces derniers temps. On ne l'entend jamais beaucoup, à vrai dire. Ce qui explique sa cote. Phénomène typiquement français, moins on en fait, plus on est apprécié. Et en ce qui concerne Ségolène, ce ne sont pas ses actions qui ont fait sa réputation. Que peut-on mettre à son crédit ?
    (grand blanc)
    Peut-être est-ce pour cela qu'elle exige d'être seule à prendre la parole lors de manifestations officielles ? La simple confrontation avec un auteur orateur mettrait inévitablement en évidence la vacuité de ses propos.
    La simple pensée de la voir candidate lors des prochaines élections me fiche le bourdon. Sa présence signifierait que son parti privilégie la forme au fond, pourtant ce ne sont pas les candidats potentiels, d'une toute autre envergure, qui manquent. Reste l'argument majeur : pourquoi une femme ne pourrait-elle briguer la magistrature suprême. En effet, pourquoi ?
    Il n'y a aucune raison valable. Mais pour autant, faut-il faire fi de toute compétence ?
    Ce ne sont pas les femmes de grand talent qui manquent : de Marie-Georges Buffet (dont tout le monde s'accorde à reconnaître l’excellent travail effectué en tant que ministre) à Michèle Alliot-Marie, elles sont quelques-unes à pouvoir légitimement prétendre aux plus hautes fonctions. Mais les Français semblent préférer l’illusion à l’efficacité.

    Justement, en parlant d’illusion… Nous sommes en plein dedans : les anti-CPE ont l’illusion d’avoir gagné la partie, les syndicats ont l’illusion d’avoir retrouvé un peu de leur audience, la gauche à l’illusion d’exister ! Les premiers s’en mordront les doigts quand ils comprendront qu’ils vivent sur notre planète et non au pays des bisounours et que le monde réel n’a pas grand-chose à voir avec celui que leur laisse entrevoir un système éducatif obsolète, les seconds se replieront sur eux-mêmes (comme d’habitude). Les deniers, enfin, devront bien se décider un jour à faire face à leurs responsabilités et à proposer autre chose aux Français que des idées fumeuses : peut-être arriveront-ils à élaborer un programme de gouvernement cohérent et que les prochaines campagnes (présidentielle et législative) permettront enfin d’aborder les vrais problèmes.

    Mais là c’est moi qui me fait des illusions, je le crains !