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Primaires régionales et communication

Lors d’une récente réunion, certains des participants s’étonnaient du faible taux de participation aux primaires régionales ainsi que du nombre de votes blancs.

Autant le dire d’emblée, je ne fais pas partie de ces étonnés !
Et j’irais même plus : je réfute le terme de primaires.
Je suis très attaché au fonctionnement démocratique de notre mouvement et à une totale transparence. Ne voir qu’un candidat se déclarer pour prendre la tête de liste aux prochaines élections régionales me pose un sérieux problème. Certains y voient un signe fort de notre unité. Soit. Pour ma part, je ne peux réprimer mon scepticisme : n’y aurait-il pas eu quelques tractations pour aboutir à cette “unité“ ?
Avec un seul candidat proposé aux suffrages des adhérents, on ne peut plus parler de primaires, mais, au mieux, de ratification d’un choix effectué par d’autres.
Comment s’étonner alors du peu d’empressement des militants à voter ?
Les résultats parlent d’eux-mêmes :
Inscrits : 3 944
Votants : 1 586 (soit 40,21% des inscrits)
Philippe Richert : 1 345 (84, 80% des votants, 34,10% des inscrits)
Blancs : 241 (15,20% des votants, 6,11% des inscrits)

En ce qui me concerne, ce candidat me pose un réel problème. Je suis attaché à une stricte limitation du cumul des mandats et j’attendais une déclaration de sa part annonçant sa démission de son mandat de sénateur en cas de victoire. Tel ne semble pas être le cas et, pour moi, cette condition est essentielle, d’où mon problème. Attendons la suite.

Je peux comprendre la volonté de ne présenter qu’un seul candidat : les médias se seraient fait une joie d’évoquer une lutte fratricide, des dissensions internes, des rivalités… là où il n’y aurait eu qu’un débat démocratique des plus normaux et des plus sains. Dans le contexte actuel, cela aurait fait pour le moins désordre. Mais à qui la faute ?
Notre communication actuelle est calamiteuse ! N’importe quelle entreprise soumise aux problèmes que nous traversons actuellement aurait mis en place une communication de crise.
Par problèmes, j’entends le pilonnage en règle (et à l’artillerie lourde) que nous subissons ces temps-ci. Il n’y a pas une seule de ces attaques qui ne pourrait être facilement contrée. Mais, au lieu de riposter de manière efficace, nous préférons faire le dos rond ou, au mieux, tenter une ridicule petite réplique, à peine une excuse. Or nous n’avons pas à nous excuser : les temps ont changé, les fleurets ne sont plus mouchetés ! Aujourd’hui, nous sommes passés à un tout autre système : tu sors ta fronde, j’arme mon bazooka !
C’est brutal, voire stupide, mais c’est malheureusement la seule manière de répondre à ceux qui, faute de vrais arguments, utilisent la rumeur et la calomnie. Des armes de lâches, certes, mais redoutablement efficaces.
Il est donc urgent de mettre en place une vraie communication interne afin de donner à tous nos adhérents les moyens de répondre à ces attaques. Car c’est là le vrai problème, nos propres troupes sont déstabilisées. Ceux-là mêmes qui devraient être en première ligne se trouvent désarmés. A nous de leur fierté et leur enthousiasme. L’exemple doit venir d’en haut !

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