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La France, l'Europe et les Roms

La France stigmatisée par la Commission Européenne…
La France seulement ? Pas les autres ?

En Italie, le gouvernement prône la tolérance zéro envers les Roms, expulsant à tour de bras, faisant relever les empreintes et ficher tous les Roms vivant dans le pays.

L’Allemagne, elle, les expulse discrètement vers le Kosovo, un pays dont ils ne parlent pas la langue !

La Roumanie ne satisfait pas à ses obligations : son entrée dans la Communauté Européenne était conditionnée par la résolution du problème des Roms. Des aides spécifiques sont versées au gouvernement roumain… A quoi servent-elles ? Car, loin d’utiliser ces aides pour essayer de résoudre le problème, ce gouvernement pousse les Roms à s’expatrier, le ministre des Affaires Etrangères allant jusqu’à déclarer «vouloir acheter un morceau de désert pour y déporter tous les Roms de son pays».

La Bulgarie et la Hongrie ont également une politique que l’on peut qualifier de discriminatoire dans les faits.

En dehors de l’aspect humain, et en ne se plaçant que sur le strict plan juridique, les attaques de certains commissaires européens n’ont aucun fondement.

- Le démantèlement des camps répond à des décisions de justice : il répond aux demandes des propriétaires des terrains occupés illégalement.
- Ceux qui invoque le droit de libre circulation des citoyens européens oublient qu’à tout droit correspond un devoir : si la directive 2044/38/CE donne aux citoyens de l’UE le droit de circuler et de séjourner librement dans l’ensemble des états membres, elle précise également les conditions de ce séjour. Ces conditions sont claires : avoir un emploi ou disposer des ressources suffisantes pour ne pas devenir une charge financière pour le pays d’accueil pour tout séjour de plus trois mois.
- Si elles sont justifiées au cas par cas, des expulsions peuvent être envisagées. Le non respect des conditions de séjour est l’un de ces cas.

Ceci étant, même si la France est dans son droit, cela ne règle pas le problème de fond. Que la Commission soit aussi virulente avec les pays d’origine qui, en maintenant une partie de leur population dans la misère, est à l’origine de ce problème. Et qu’elle veille avec plus de rigueur sur l’utilisation des fonds qui devraient permettre d’y apporter un début de solution.

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