Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Etrange conception de la démocratie !

Aujourd’hui et demain se déroulent les élections des représentants étudiants au sein des conseils de l’université Paris 1.

Depuis plusieurs jours, la situation était tendue, à Tolbiac, entre les militants de certaines organisations étudiantes, classées plutôt à gauche, voire à l’extrême gauche, et ceux du “Mouvement des Etudiants“, proche de la majorité présidentielle : certains de ces derniers avaient été séquestrés à l’intérieur du bâtiment principal, une militante du MET a été prise à partie et frappée (elle a déposé une main courante auprès du commissariat de police du 13ème arrondissement)…

L’administration, informée, n’a pas cru nécessaire de prendre des mesures pour permettre à ces élections de se dérouler dans le calme. Tout au plus a-t-elle recommandée au MET de ne pas faire campagne, la simple présence de ses militants pouvant être assimilée à de la provocation ! Quelle idée aussi d’être de droite quand on est étudiant, et surtout d’afficher ses opinions !

Ce matin, un nouveau cap a été franchi : en fin de matinée, un groupe a chargé les militants du MET et s’est acharné sur Antoine Diers, président du mouvement. Sérieusement blessé, il a été évacué par les pompiers vers l’hôpital de l’Hôtel Dieu.
La police appelée sur place n’a pas pu intervenir pour appréhender les agresseurs, l’administration de l’université leur ayant interdit l’entrée !

Le MET, sur son site, annonce qu’il s’associera aux plaintes de ses militants et qu’il envisage de poursuivre l’université Paris 1 au pénal, pour complicité. Il demande, pour l’heure, que les élections étudiantes soient interrompues jusqu’à ce que la sécurité de tous les candidats soit assurée.

Les commentaires sont fermés.