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Présidence de l'UMP : le non-choix !

Excédé ! Et le mot est faible…

Tous ces courriers, mails ou SMS de soutien ou d’appel au vote ont eu l’effet inverse de celui escompté : ils se voulaient mobilisateurs, ils ont été démobilisateurs. Le trop plein, l‘overdose, l’envie de tout envoyer paître ! Quant aux courriers de personnalités locales appelant à soutenir l’un ou l’autre candidat et commençant par “cher compagnon“, ils m’ont surtout donné l’envie de renvoyer au plus vite ma carte d’adhérent !

Finalement, cette campagne interne n’a été que la confirmation du niveau de médiocrité auquel est tombée l’UMP. Certes, rien n’est perdu et, après avoir touché le fond, le parti ne peut que se reprendre et remonter la pente. Mais s’en donne-t-il vraiment les moyens ? Certainement pas avec cette élection, les deux candidats en présence n’étant pas en mesure, ni l’un, ni l’autre, d’incarner le nouveau souffle indispensable à la reconquête.

Entendons-nous, il y aura forcément des résultats (dont nos dirigeants s’empresseront de s’attribuer les mérites) lors des prochaines échéances électorales. Mais ces résultats positifs seront plus imputables à la versatilité des électeurs qu’à l’action d’une opposition à court d’idées.

Alors, voter ou ne pas voter ? Et pour qui ?

Certainement pas pour François Fillon, même si sur sa liste figure Laurent Wauquiez comme vice-président. Les prises de positions récentes de Valérie Pécresse (Secrétaire Générale) et la présence d’Eric Ciotti (Secrétaire Général adjoint) suffisent pour discréditer cette liste à mes yeux. Si l’on ajoute à cela la position de François Fillon au moment du vote du traité de Maastricht et son incapacité à tenir son gouvernement (les couacs de gouvernement socialistes sont, pour l’instant, loin d’égaler ceux des différents gouvernements Fillon), la messe est dite. Le fait qu’il soit favori des sondages n’y changera rien. Cette position est somme toute logique, les Français ont toujours plébiscité ceux qui ne font rien.

Jean-François Copé ne me convient pas davantage : la droitisation, les prises de position sur l’ouverture du mariage… sont à l’opposé de mes convictions. L’un comme l’autre ne semblent pas avoir compris que la société a évolué.

L’un comme l’autre représente une manière de faire de la politique d’un autre temps. Ils n’ont pas pris la mesure des changements initiés par Nicolas Sarkozy. J’entends le Nicolas Sarkozy de 2007, celui de l’ouverture, de la rupture… Le vrai. Pas celui déconnecté des réalités de 2012 (il serait vain de lui reprocher cette “déconnexion“ qu’induit forcément la fonction présidentielle).

Reste donc le vote blanc, qu’il soit ou non comptabilisé. Si le candidat arrivé en tête n’a pas la majorité réelle des voix des militants, peut-être prendra-t-il conscience de l’urgence de changer de cap.

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