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Disons-le franchement... - Page 46

  • Etonnant, non ?

    Entendu sur Europe 1.

    A la journaliste qui lui demandait s’il allait pouvoir tenir longtemps (sachant que les jours de grève ne sont pas payés), un gréviste a fait cette réponse étonnante :Bien sûr qu’il pourrait tenir, il avait prévu. En prévision de la grève, il met un peu d’argent chaque moi, depuis… 6 mois !


    De quoi jeter un doute sur l’origine et les motivations du mouvement !


  • Chiffres

    Je n’ai pu m’empêcher, avec l’esprit sournois qui me caractérise, de relever quelques chiffres : environs 500 000 personnes concernées par les régimes spéciaux, près de 300 000 qui expriment leur désaccord avec la réforme qui va avoir lieu…C’est ce denier chiffre qui à provoquer un petit sourire, en le mettant en parallèlle avec la “forte mobilisation“ que nous présentent les médias. Un chiffre que je ne peux m’empêcher de comparer à un autre : 350 033… Le nombre d’adhèrents à ce jour à l’UMP.


    Quel rapport me direz-vous ?
    A priori aucun, mais je ne peux que constater que la forte mobilisation s’en trouve, du coup, fortement relativisée. Evidemment, nous n’avons pas le même pouvoir de nuisance. Mais devons-nous, pour autant, être considérés comme quantité négligeable ?

  • Réveillons-nous !

    Allons-nous encore longtemps tolérer qu’une infime minorité s’arroge le droit de bafouer la démocratie ?


    Les agissements de la poignée d’agitateurs qui téléguide le mouvement étudiant doit être fermement dénoncé. Les arguments fallacieux qui ont servi à mobiliser les étudiants ne sont contredits par personne : privatisation des universités, augmentation des droits d’inscriptions… Rien de tout cela ne figure dans le projet de loi ! Une fois de plus, ceux qui vont manifester n’ont même pas pris le temps de lire le projet qu’ils contestent. Encore faudrait-il qu’ils soient capables de le comprendre, ce dont je doute, vu le niveau lamentable des meneurs qui se sont exprimés.


    Respect de la démocratie et du choix des Français, tel qu’il s’est exprimé lors de l’élection présidentielle. Respect des libertés de circulation et du travail. Refus de la dictature d’une poignée de conservateurs qui n’a toujours pas compris que le monde évoluait. Et surtout, fermeté absolue face à des revendications qui ne reposent sur rien. Celles et ceux qui veulent le changement, celles et ceux qui souhaitent que la France sorte enfin de son immobilisme, celles et ceux qui ont conscience de l’immense retard de notre pays sur la plupart de ses partenaires ne resteront pas toujours spectateurs.


    Nous n’avons peut-être pas cette culture de la manifestation, mais contraints et forcés, nous pourrions à notre tour être tenté de faire entendre notre voix. L’affrontement n’est jamais une solution, mais il arrive un moment où la majorité silencieuse doit enfin se faire entendre. Et ce moment me semble proche !