J’en ai assez de cette éternelle division de la société entre gauche et droite… ça n’a plus vraiment de sens aujourd’hui. Du moins dans cette logique héritée du 19ème siècle.
Il n’y a plus guère que Besancenot et Laguillier pour croire en une classe ouvrière pure et dure. S’il fallait vraiment établir un recensement par catégories sociales (telles que les conçoivent encore certains) je ne suis pas convaincu que les plus modestes soient de “gauche“ !
Posons le problème différemment. Depuis quelques semaines il y a eu un certain nombre d’élections partielles : si le rejet d’une soi-disant politique de “droite“ était aussi fort, l’UMP aurait-elle remportée la quasi-totalité de ces scrutins ? Et le parti socialiste y aurait-il laissé le tiers de ces électeurs ?
Que la situation soit difficile, nul ne le conteste, mais il faut arrêter d’en rajouter inutilement. La morosité ambiante est soigneusement entretenue : les enjeux sont clairs. Le regard rivé sur les échéances de 2007, et faute de projet politique cohérent, il est tellement plus facile pour ceux qui aspirent à jouer un rôle lors de ces élections d’alimenter le mécontentement.
Pourtant les choses bougent : jamais il n’y a eu autant d’adhésions spontanées hors période électorale. Lassés d’être passifs, les Français ont envie de participer à la vie politique, de s’impliquer activement. Il faut saisir cette opportunité, intégrer rapidement les nouveaux arrivants, leur donner accès aux postes clé. L’objectif est ambitieux, il est voulu et soutenu au plus haut niveau !
Alors donnons leur ce qu’ils attendent : un projet cohérent, solide, qui ne visent pas à attirer telle ou tell catégorie de Français, mais à rassembler ceux qui se reconnaissent ce projet.
Laissons le clientélisme à ceux qui n’ont rien de concret à proposer. Notre combat est ailleurs !
Commentaires
Tres cher, la politique en tant que concept abstrait, et la tentative de l'humanite d'en faire une notion concrete, n'a aucun avenir, l'histore de l'humanite nous le montre. Gauche, droite, guerre, paix, justice, injustice, il ya toujours des problemes fondamentaux qui se posent. La seule evolution sensee est celle qui passera par l'individu et son rejet individuel de conditions de vies aussi ridicules en comparaison de ce qu'il pourrait avoir s'il rejetait toutes les absurdites que le sacro-saint concept de "societe", indissociable du sacro-saint concept de "politique", lui impose, jour apres jour, generation apres generation sans jamais le rendre heureux...