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CPE (suite)

D’après un sondage sur le CPE, publié par le Nouvel Observateur, (30/01/06) 59% des jeunes sondés considèrent qu'il pourrait réduire le taux de chômage chez les jeunes.
Une fois de plus, il est frappant que les médias ne mettent qu’en avant ceux qui s’opposent à ce qui est un réel progrès.
Tous ceux qui, comme moi, ont travaillé dans une entreprise qui n’embauchait plus de jeunes sans expérience
comprendront ce que j’entends par progrès.

Je ne reviendrais pas sur la démonstration effectuée dans un texte précédent : mis à part pour les jeunes issus de l’apprentissage (et qui ont donc été déjà confrontés au monde du travail), il est quasiment impossible d’évaluer correctement un primo-embauché avant sa première année de présence au sein de l’entreprise. Or, la législation actuelle n’offre d’autres alternatives que le licenciement pour faute (ce qui, en passant, ne pose pas vraiment de problème) coûteux pour l’entreprise et lourd à mettre en œuvre, mais également désastreux pour le licencié, moralement et financièrement puisqu’il se trouve ainsi privé d’indemnités. Indemnités que le CPE lui garantit. Et arrêtons de faire croire que le CDI est la panacée : il y a belle lurette qu’il n’est plus qu’un rêve dans l’esprit de certains syndicalistes

Alors, non : les jeunes ne sont pas mobilisés contre le CPE. Certains jeunes le sont : les jeunes socialistes, les jeunes communistes, la LCR… quoi de plus normal ? Ils sont dans leur rôle. Et s’ils arrivent à entraîner un certain nombre de lycéens dans leur sillage, c’est, qu’indépendamment d’une inquiétude compréhensible, notre travail d’explication aura été mal fait.

Commentaires

  • Pas seulement les adherents de la gauche..., les adherents de l'UDF aussi si j'en crois Francois Bayrou

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