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Quand une enquête parlementaire se transforme en cirque médiatique…

Trop c’est trop ! Comment peut-on conserver leur sérénité aux débats en braquant tous les projecteurs sur une petite partie de l’enquête ? En livrant en pâture à une opinion bien pensante l’un des protagonistes ? Etait-il vraiment indispensable que les deux plus grandes chaînes de télévisions y consacrent, simultanément, leurs programmes ?
Il est facile de juger a posteriori, en connaissant tous les éléments.
Mais, en toute sincérité, en ne disposant que des informations connues en 2002 (de nombreux éléments nouveaux ne sont apparus qu’au cours du procès en 2004), en tenant compte de l’énorme pression médiatique peut-on raisonnablement ne jeter la responsabilité que sur un seul homme ?
Les Français ont semblé découvrir avec stupeur que l’institution judiciaire était faillible…
Malheureusement, les erreurs judiciaires sont aussi vieilles que la justice elle-même, mais, dans ce cas, elles ont pu être corrigées, si tant est qu’elles puissent l’être. Les traces seront là, indélébiles. Des vies ont été brisées, le temps pourra peut-être aider à réparer les dégâts.

Alors au moment où des voix s’élèvent pour s’opposer à la volonté du Président de la République d’inscrire l’abolition de la peine de mort dans la Constitution, la question peut légitimement se poser : une peine peut-elle être irréversible ? N’y aura-t-il jamais le moindre, le plus infime doute ?

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