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  • Sans langue de bois

     Il y a des émissions que l’on prend plaisir à regarder. C’est le cas, entre autres, de “Chez FOG“, présentée sur France 5 par Franz-Olivier Gisbert.

    Ce dimanche, il recevait Jacques Attali et Fadela Amara pour leurs livres “Une brève histoire d’avenir“ pour le premier, “La racaille de la République“ pour la seconde.
    Le moins que l’on puisse dire est que leur langage diffère sensiblement de celui qui a habituellement cours à gauche.


    Petite remarque perfide de FOG à l’attention de Jacques Attali qui vient de se féliciter de la victoire de Ségolène Royale.
    FOG : “Je crois savoir que vous êtes assez copain avec Nicolas Sarkozy.“

    Jacques Attali : “Je suis très ami de Nicolas Sarkozy et je suis sûr qu’il serait un excellent président… Si Nicolas Sarkozy était élu, la France aurait un président très respectable.“


    Originaire d’une famille algérienne, Fadela Amara a grandi dans une banlieue de Clermont-Ferrand. En 1986, elle commence à militer à SOS-Racisme et met notamment en place la commission Femmes, chargée de faire un état des lieux de la vie des femmes dans les quartiers difficiles.
    Elue conseillère municipale du Parti socialiste à Clermont-Ferrand, en 2002, elle co-fonde et devient présidente de l’association Ni putes ni soumises. Elle est membre de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité.

    En présentant “La racaille de la République“ FOG ne peut s’empêcher de relever : “Dans votre livre, vous n’êtes pas méchante du tout avec Nicolas Sarkozy. Vous dites, on peut parler avec lui. Vous dites même : il m’a épaté.“

    Fadela Amara :
    "J’étais très étonnée… Nicolas Sarkozy, que j’ai rencontré à plusieurs reprises, fait partie des gens qui nous ont reçu, écouté, entendu et aidé sur des situations très concrètes, par exemple des femmes qui sont en situation d’irrégularité d’un point de vue de carte de séjour, il nous a réglé les problèmes, dernièrement il vient de régler la situation de Shéhérazade, la jeune fille qui a été brûlée vive. Pour moi, c’est très important… alors que j’avais une très mauvaise image de lui… Nous avons une relation très respectable et très honnête, il dit ce qu’il a à dire, je dis très franchement ce que j’ai à dire…“

    Le moins que l’on puisse dire est que cela contraste avec l’image que certains s’ingénient à vouloir propager.

     

    http://www.france5.fr/chez-fog/chezfog_article.php3?id_article=333

  • Calcul politique ?

    Ségolène Royale… encore elle !
    Voilà maintenant qu’elle promet de faire de la lutte conte la violence conjugale l’une de ses priorités. Elle affirme même en faire l’objet de l’une des toutes premières lois présentées après son élection. Sur le principe, rien à redire. Le sujet mérite que l’on s’y intéresse et que l’on trouve des solutions. Mais voilà…
    Une fois de plus, Madame Royale semble totalement déconnectée de la réalité.
    En ce moment même, dans le cadre de la loi sur la prévention de la délinquance, ce sujet est débattu à l’Assemblée Nationale. Et là, silence complet !
    Elle, qui semble avoir une opinion bien arrêtée sur le sujet, qui affirme avoir des solutions, n’a pas jugé utile de s’intéresser au débat. Aucune proposition, aucun amendement… le néant !
    A-t-elle peur de voir aboutir ce projet, lui interdisant d’en tirer bénéfice par la suite ?
    Ne sommes-nous pas là face à un sordide calcul politique ?

  • Vous avez dit division ?

    Petit retour en arrière et suite à mon article sur les diviseurs…

    J’avoue avoir été profondément choqué par l’intervention de MAM. Non pas par le fait qu’elle exprime librement une opinion différente de celle de la majorité du mouvement (contrairement à ce que s’imagine ceux qui ne le vivent pas de l’intérieur, chacun peut s’exprimer en toute liberté ainsi que l’a démontré le débat sur l’Europe), mais par le contenu de son discours. Passons sur la discrimination positive, le sujet est loin de faire l’unanimité. Mais dénoncer le mauvais procès fait à la jeunesse était plus qu’une maladresse, une véritable provocation. Nicolas Sarkozy s’est toujours refusé à l’amalgame, ne manquant jamais une occasion de rappeler qu’il était important de faire la différence entre les jeunes en général et ceux qui commettaient des actes délictueux. Les propos de MAM  étaient donc, non seulement totalement infondés, mais qui plus est, insultants envers les nombreux jeunes qui ont, ces derniers temps, rejoints le mouvement. Comment s’étonner, dans ce cas, des réactions qu’ils ont soulevées ?
    Alors, quand Jean-Louis Debré s’interroge sur une éventuelle organisation du “chahut“, je lui retourne son interrogation : n’y avait-il pas là une volonté délibérée de provoquer une réaction ? Il était évident que cet incident ferait la une des médias qui ne pouvaient manquer une telle occasion de souligner de supposées divisions.

    Nier que des divisions existent serait absurde. Mais elles ne concernent qu’une petite fraction de l’état-major du parti, une petite fraction qui a perdu contact avec le terrain et qui n’a toujours pas compris que le mouvement s’est profondément transformé.
    Lors de la création de l’UMP, en dehors d’un grand nombre d’adhérents directs venus d’horizon divers (dont une grande partie de l’UDF), deux partis se sont fondus dans le mouvement, d’autres s’y sont associés (Radicaux, CNI…). A ce moment-là, l’ex RPR représentait plus de la moitié des adhérents. Mais les choses ont évolué ! Lors de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence, il y avait 120 000 militants à jour de cotisation. Aujourd’hui, ils sont près de 295 000 ! Et comme l’a démontré une enquête auprès de ces nouveaux adhérents, une immense majorité (plus de 90%) a rallié nos rangs parce qu’elle se reconnaissait dans les idées développées par Nicolas Sarkozy.
    Ce phénomène semble avoir totalement échappé à cette petite fraction… Quoique…

    Leur a-t-il vraiment échappé ? Lorsque le bureau politique a approuvé, à l’unanimité, la démarche consistant à laisser les militants désigner leur candidat, il paraissait évident, au vu des chiffres, que Nicolas Sarkozy bénéficierait d’une majorité plus qu’écrasante. Est-ce pour éviter la débâcle que MAM, après avoir accepté ce principe, a finalement annoncé son intention de ne pas s’y soumettre ? Qui peut encore croire à son attachement au vieux principe de la rencontre d’un homme (ou d’une femme) avec le peuple ? Si elle était tant attachée à ce principe, pourquoi avoir accepté les nouveaux statuts ?

    J’ai de plus en plus l’impression que l’on nous prépare une synthèse des fameux coups tordus de 1981 (une partie de la droite appelée officieusement à voter Mitterrand pour barrer la route à Giscard) et de 1988 (la “démolition“ en règle de Balladur). Bis repetita…
    Une différence quand même, cette fois-ci, nous les voyons venir !