La campagne électorale peut-elle encore se placer sur le strict plan des idées ? Devenir un "affrontement républicain“, programme contre programme. J'y ai cru. Mais la réalité s'impose à nous : le débat de haute tenue sur les grandes orientations de la politique française a définitivement cédé la place aux coups bas et attaques personnelles de toutes sortes. Faut-il continuer à le déplorer, à s'indigner (l'indignation est dans l'air du temps) ? Peut-on continuer à se battre à fleuret moucheté quand l'adversaire sort les armes de destruction massive ?
Par tempérament, je serais plutôt enclin à laisser baver les crapauds, mais je ne suis pas pour autant prêt à tendre l'autre joue, alors… entrons dans ce petit jeu !