Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale va adopter, en première lecture, l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
C’est avec intérêt que je suivrai la deuxième étape, le débat au Sénat, car là, la donne sera différente : un argument des opposants à cette loi, l’hypothétique accès à l’AMP et à la GPA ne pourra être utilisé de la même manière qu’à l’Assemblée.
Petit rappel. Le 27 janvier 2010, à l’initiative d’Alain Milon, sénateur UMP du Vaucluse, était déposée une proposition de loi tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui. Une proposition de loi co-signée par Nicolas About (Union Centriste - Yvelines), Joël Bourdin (UMP - Eure), Brigitte Bout (UMP - Pas-de-Calais), Jean-Claude Carle (UMP - Haute-Savoie), Gérard César (UMP - Gironde), Jean-Pierre Chauveau (UMP - Sarthe), Muguette Dini (Union Centriste - Rhône), Sylvie Goy-Chavent (Union Centriste - Ain), Charles Guené (UMP - Haute-Marne), Jean-Marc Juilhard (UMP - Puy-de-Dôme), Fabienne Keller (UMP - Bas-Rhin), Marc Laménie (UMP - Ardennes), Jean-François Le Grand (Non inscrit - Manche), Jean-François Mayet (UMP - Indre), Jackie Pierre (UMP - Vosges), Catherine Procaccia (UMP - Val-de-Marne), Bernard Saugey (UMP - Isère), Catherine Troendlé (UMP - Haut-Rhin) et François Trucy UMP - Var).
Et l’intérêt sera d’autant plus grand que l’une des co-signataires, Catherine Troendlé, est également présidente de la fédération UMP du Haut-Rhin. Comment gérera-t-elle cette contradiction entre sa position et celle, officielle, du parti qui s’oppose à toute forme de légalisation de la GPA ?