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  • Quand une enquête parlementaire se transforme en cirque médiatique…

    Trop c’est trop ! Comment peut-on conserver leur sérénité aux débats en braquant tous les projecteurs sur une petite partie de l’enquête ? En livrant en pâture à une opinion bien pensante l’un des protagonistes ? Etait-il vraiment indispensable que les deux plus grandes chaînes de télévisions y consacrent, simultanément, leurs programmes ?
    Il est facile de juger a posteriori, en connaissant tous les éléments.
    Mais, en toute sincérité, en ne disposant que des informations connues en 2002 (de nombreux éléments nouveaux ne sont apparus qu’au cours du procès en 2004), en tenant compte de l’énorme pression médiatique peut-on raisonnablement ne jeter la responsabilité que sur un seul homme ?
    Les Français ont semblé découvrir avec stupeur que l’institution judiciaire était faillible…
    Malheureusement, les erreurs judiciaires sont aussi vieilles que la justice elle-même, mais, dans ce cas, elles ont pu être corrigées, si tant est qu’elles puissent l’être. Les traces seront là, indélébiles. Des vies ont été brisées, le temps pourra peut-être aider à réparer les dégâts.

    Alors au moment où des voix s’élèvent pour s’opposer à la volonté du Président de la République d’inscrire l’abolition de la peine de mort dans la Constitution, la question peut légitimement se poser : une peine peut-elle être irréversible ? N’y aura-t-il jamais le moindre, le plus infime doute ?

  • Echec de la mobilisation contre le CPE

    Posons le problème : il y a en France, un peu plus de 2,5 millions de lycéens et d‘étudiants, environ 2 millions de syndiqués (pour 27 millions d’actifs) soit un potentiel de 4,5 millions de manifestants.

    Or que constatons-nous ? Selon les chiffres des organisateurs (dont on peut raisonnablement croire qu’ils sont surévalués) il y aurait eu 40 000 manifestants à Paris (13 000 selon la police), 15 000 à Toulouse, 30 000 à Marseille, 10 000 à Rennes… Soyons (très) larges et estimons le nombre total à 250 000. Autrement dit un peu plus de 5% !
    Et encore, je ne compte pas dans ce total les partis politiques ayant participés aux manifestations !
    Bravo pour la mobilisation et le rejet massif !

    Quant aux hauts cris que poussent certains à la perspective d’un 49-3, soyons réalistes : quoi qu’il arrive, le gouvernement a la majorité et le texte passera. Si le gouvernement laisse le texte en discussion, il y aura obstruction à coup d’amendements plus ou moins fumeux. Il n’y a pas de véritables contre-propositions ! Alors est-ce vraiment faire acte de démocratie que de laisser s’éterniser une discussion dont le résultat est, de toute façon, connu ?
    Les parlementaires n’ont-ils vraiment pas d’autres sujets à traiter ?
    Assez de démagogie : des actes !
    Le CPE est, indéniablement, une avancée. Il y aura certainement des abus, mais comme dans toutes choses : n’en faisons pas une généralité.
    La bataille pour l’emploi est une cause trop importante pour faire l’objet de bases manœuvres politiciennes. Le CPE apporte une véritable solution, tous les mensonges colportés depuis quelques jours n’y changeront rien.