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  • Juges : responsables mais pas coupables… Pas sûr !

    Les pauvres juges… Sont pas contents. Pas contents du tout !

    Bon, j’admets que, sur ce coup -à, Nicolas Sarkozy y est allé fort. Mais soyons honnêtes, aurait-on prêté la même attention à un vrai problème, qui mine notre société, si ces propos avaient été plus modérés ?

    Je n’entrerais pas dans la polémique sur le cas précis évoqué par le Ministre de l’Intérieur (c’est vrai que la décision était collégiale, mais il est tout aussi vrai que l’un des experts mandatés avait conclu à l’extrême dangerosité de l’individu en cause), mais je voudrais évoquer de manière plus générale les dérives de plus en plus nombreuses de l’institution judiciaire.
    Est-il admissible qu’un magistrat toulousain, auquel un enquêteur fait remarquer la fragilité, sinon le manque de crédibilité de certains témoignages, passe outre ces avertissements sous prétexte qu’il n’allait quand même pas laisser passer l’occasion de “se faire Baudis“ ?

    Est-ce à l’honneur de la justice de voir une juge d’instruction supplier un inculpé de lui “donner“ une personnalité en échange de l’immunité, puis voyant que son interlocuteur ne sais rien, le menacer des pires représailles ?

    Et que dire des enquêtes bâclées, des vies anéanties, des familles brisées… Nous ne connaissons ces cas que parce qu’ils ont été largement médiatisés ou qu’ils ont fait l’objet de récits, mais combien d’autres sont passés sur silence ?

    Bien sûr, ces cas ne sont le fait que d’une minorité de magistrats se sentant investi d’une mission, des justiciers qui n’ont de compte à rendre à personne… Mais ces magistrats-là décrédibilisent la justice française. Aucun d’entre nous n’est à l’abri, nous pouvons tous nous retrouver sans raison en face de l’un d’entre eux. Et s’il a décidé que nous étions coupables, dans l’état actuel des choses nous n’avons aucun moyen de nous protéger.

    Quand un enfant se blesse dans une cour d'école, le Maire peut être inculpé. Quand un patient estime qu'un médecin à fait une erreur de diagnostic, il le traine en justice. Un ministre peut se retrouver devant la Cour de Justice de la République. Quand un juge ruine une existence. et bien tant pis, l'erreur est humaine !

    A méditer !

  • La mauvaise foi a ses limites.


    François Bayrou joue perso, ce n’est plus en secret pour personne. Dans son parti, les dissensions se de plus en plus visibles. Gilles de Robien qui reste au gouvernement, 9 députés sur les 27 que compte le groupe qui votent la confiance au gouvernement… ça fait désordre !
    Alors quand François Bayrou refuse au gouvernement le droit de procéder par ordonnances, mais qu’aurait changé un débat à l’Assemblée ? Rien ! Strictement rien ! Ou plutôt, cela n’aurait fait que retarder la mise en place des réformes indispensables, car de toute façon, avec l’appui du groupe ultra-majoritaire de l’UMP et des députés UDF qui le soutiennent le gouvernement avait largement les moyens de faire passer ses textes. Cela aurait simplement pris quelques semaines, voire quelques mois de plus. Or le temps manque !
    Débattre pour faire avancer les choses, oui. Débattre pour le simple plaisir de marquer sa différence et servir des ambitions personnelles, non.

    Dans le même ordre d’idée, François Hollande a raté une belle occasion de se taire. Souhaitant consulter l’ensemble des partis politiques ayant des élus au Parlement Européen sur le devenir de l’Europe, le Premier Ministre invite fort logiquement le Front National : quoi de plus normal, sur les 78 députés européens français ce parti en compte 7 (pour mémoire : PS 31, UMP 17, UDF 11, Verts 6, PC 3, MPF 3). Alors, quand Monsieur Hollande souligne que c’est la première fois depuis l’élection de Jacques Chirac que le Front National est consulté, je ferais simplement remarquer que ce parti n’a pas d’élus au parlement français et que n’étaient conviés à ces réunions que les partis représentés à ce niveau.
    Par-delà la polémique, comment François Hollande aurait-il pu représenter un parti aussi profondément divisé sur la question européenne. Ce prétexte lui aura permis de se défiler !

  • Une liberté reconquise.

    L’un de nos droits fondamentaux est le droit au travail. Avec la mise en place du service garanti dans les transports franciliens, un droit à été rétabli. Il était inconcevable qu’un petit groupe prive une large partie de la population de ce droit au travail pour satisfaire de petits intérêts corporatistes. Déjà les syndicats manifestent contre ce retour du droit, privilégiant une fois de plus leur vision étriquée des choses au détriment de la liberté de leurs concitoyens.
    Personne ne leur dénie le droit de grève, il existe d’autres moyens pour l’exercer que de prendre la France en otage. Encore faut-il avoir un brin d’imagination. Et ça, ça n’a jamais été le point fort des dirigeants syndicaux français.