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  • Quand l'obstruction masque le manque d'idées !

    La droite bafoue la démocratie…
    La droite confisque le débat…
    Le gouvernement passe en force…
    Et j’en passe !
    Que n’a-t-on entendu…

    Concrètement, qu’en est-il ?

    La gauche, à défaut de proposer de vraies solutions, s’oppose systématiquement à tout ce qui pourrait ressembler à une avancée dans la bataille pour l’emploi.
    Son objectif est simple : retarder au maximum tous les projets pour que leurs effets ne puissent se faire sentir avant les élections présidentielles !
    Classique : quand on n’a pas d’idées, on empêche ceux qui en ont de les mettre en pratique.

    Soyons compréhensifs, en arrivant au pouvoir François Mitterrand avait solennellement promis que le cap du million de chômeurs ne serait jamais franchi… Malgré une situation économique exceptionnelle, ce chiffre a triplé ! Les gouvernements Chirac, Balladur et Juppé avaient réussi à stopper, voire même à inverser cette tendance… Leurs efforts ont à chaque fois été ruinés par leurs successeurs. Imaginez que ce gouvernement obtienne des résultats (et tout indique que tel sera le cas), quelle gifle pour la gauche !

    Soyons honnêtes : quoi qu’il ait pu se passer, le projet de loi aurait été adopté. La majorité dont dispose le gouvernement est amplement suffisante. Et n’oublions pas, au passage, que le CNE avait déjà été adopté après quinze jours de débats.
    Alors, pourquoi utiliser le 49.3 ?
    Tout simplement pour mettre un terme à une situation ridicule, une volonté affichée de retarder une issue inévitable.
    Si débat démocratique est une nécessité, l’obstruction systématique et stérile donne une piètre image de la représentation nationale. La gauche n’en sort pas grandie et fait, une fois de plus, la preuve de son manque chronique de solutions.
    La réussite de cette réforme apportera, à n’en pas douter, un cinglant démenti à tous ceux qui le vouent à l’échec.
    Ils le savent, d’où leur inquiétude.

  • A propos de Jack Lang et de prisons

    Je suis un lecteur assidu de blogues (hé oui, j’ai opté pour l’orthographe française !). Le hasard a voulu qu’aujourd’hui je commence ma lecture par celui de Jack Lang !!!
    Et là, du pur Lang, mélange de voilage de face et de mauvaise foi !

    Jugez plutôt :
    “Plus grave encore, si c’est possible, le rapport que présente demain le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe Alvaro Gil-Robles sur l’état de la police, de la justice et système carcéral français, est un réquisitoire qui fait honte à notre pays. Balayé d’un revers de la main par le gouvernement.
    Ma rage devant ce paysage d’inhumanité est immense. Le nombre d’aberrations, d’anomalies, de dérives, est à ce point élevé, qu’il me faudrait je ne sais combien de pages pour les commenter.“

    Une commission sénatoriale avait abouti exactement au même constat en 2000.
    Et qu’a fait le gouvernement à l’époque ?
    Rien !
    Le gouvernement était celui de Lionel Jospin auquel appartenait Jack Lang…

    Dès sa formation, en 2002, le premier gouvernement Raffarin s’est emparé de ce problème, créant même un secrétariat d’état chargé de ce dossier. Un vaste chantier de rénovation et de construction a été alors mis en route.Mais pour en voir les effets il faut du temps : trouver les terrains, négocier avec les collectivités locales, lancer les appels d’offres, ouvrir le chantier ne peut se faire en 2 ans.
    Car si tout le monde est bien conscient de la nécessité de construire de nouvelles prisons mieux adaptées aux exigences actuelles, rares sont les municipalités qui acceptent d’en accueillir sur leur territoire !
    Des prisons surpeuplées sont aussi le résultat d’une politique de sécurité moins laxiste : qui s’en plaindrait ?
    Alors, certains objecteront qu’il existe d’autres solutions, que la prison ne doit pas être une réponse systématique. Là encore, ces solutions alternatives n’ont jamais été autant employées que depuis ces deux dernières années.

    Laissons donc ce brave Jack a ses indignations de façade : nous ne nous battons pas sur le même terrain.

  • Une autre approche des médias

    Nous nous plaignons suffisamment de l’image caricaturale des hommes politiques que véhiculent souvent les médias, alors quand le hasard m’a conduit sur un blog qui offre enfin une approche différente, je n’ai pas pu m’empêcher d’en partager l’adresse.

    Certains d’entre vous le connaissent à travers ses articles ou son émission hebdomadaire (Arrêt sur image, France 5, le dimanche à 12h35). Daniel Schneidermann est quelqu’un qui m’agace par son côté “je sais tout et j’ai toujours raison“, mais il a néanmoins le mérite d’essayer d’être objectif, quelles que soient ses opinions personnelles.
    J’ai découvert par hasard son blog, je l’ai parcouru et sa manière de traiter l’actualité m’a semblé très différente de tout ce que l’on peut lire ou entendre ailleurs. A titre d’exemple, voici deux extraits, l’un concernant un homme politique dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne le porte pas dans son cœur, et l’autre, une personnalité pour laquelle il n’a jamais caché sa sympathie

    “…Christelle a pu rencontrer le gardien de la tour, qui vit à l’étage du dessous, et a assisté à toute la scène. Et ce que nous raconte le gardien, et que n’ont pas montré les caméras, c’est que le mot "racaille", le mot qui a embrasé les banlieues, a été soufflé à Sarkozy par la dame. C’est elle, raconte le gardien, qui interpelle le ministre, d’un "quand nous débarrassez-vous de cette racaille ?" Et Sarko répond ce que les télés ont montré.
    Qu’est-ce que ça change ? A vous de décider. Sarko a bien prononcé ce mot, démagogique dans la bouche d’un ministre de la République, et dangereux parce que stigmatisant. Peut-être avait-il prémédité de le prononcer. Mais dans l’instant, il ne faisait que reprendre le mot qui lui était soufflé par la vox populi. Sarko est peut-être un pyromane par calcul politique. Mais ce jour-là, à Argenteuil, il fut aussi un pyromane par réflexe.
    Accessoirement, ce que Christelle a aussi appris, c’est que cette fameuse visite ne s’est pas résumée à essuyer des jets de projectiles divers. Sarko a aussi longuement discuté avec des habitants et des jeunes de la cité, qui en conservent un souvenir ému. Certains de ces jeunes ont ensuite été invités à le rencontrer au ministère de l’Intérieur. Les télés étaient là, pendant ces discussions. Elles n’en ont rien montré. Sarko se prenant des cailloux, c’est une image. Mais le pyromane avec une allumette dans une main, et un seau d’eau dans l’autre, il faut croire que c’est une image trop compliquée.
    Sur notre plateau, Françoise Laborde, présentatrice-joker des journaux télévisés de France 2, n’exclut pas qu’il puisse y avoir un peu d’anti-sarkozysme à la rédaction de France 2.
    Fallait-il, pour contre-balancer l’image des cailloux et la séquence "racaille", montrer aussi que Sarko avait discuté en toute tranquillité avec des jeunes ?…“


    “Mais personne… pour rappeler à Hubert Védrine tout ce qu’on ne savait pas, et que des milliers de gens ont bel et bien découvert en 1994, au crépuscule du règne. La photo de la poignée de main de Mitterrand à Pétain, cette photo qui fut pour moi une véritable gifle, dont je ne me suis jamais vraiment remis, n’était pas connue. Pas de moi, en tout cas. L’amitié jamais reniée avec Bousquet, chef de la police de Vichy, le rôle joué en sous-main par Mitterrand président pour éviter un procès au septuagénaire Bousquet, tous ces détails précis, n’étaient pas connus…“

    Alors, rien que pour cette manière personnelle d’aborder l’actualité, d’arriver à passer outre ses propres préjugés, ce blog vaut le détour pour ceux qui s’intéressent à l’actualité et aux médias.

    http://www.bigbangblog.net