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  • Sortir du nucléaire ?

  • Rétablir la vérité

    Les mensonges et les rumeurs ont la vie dure ! Rétablir la vérité n'est donc pas chose aisée : les anti-sarkozystes (de tout bord) s'accrochent à ces contre-vérités comme le coquillage à son rocher (j'avais une autre image en tête, mais la bienséance m'interdit de parler de morpions ici !). Comme me le répondait quelqu'un sur un forum : “C'est vrai, je le sais, j'en suis sûr, je l'ai lu sur internet !". Que voulez-vous répondre à cela ? Restent les preuves, officielles, vérifiées, publiées… Le Conseil Constitutionnel nous en fourni certaines, en particulier sur le sujet des dépenses.

    Ces extraits sont tirés de ses deux derniers rapports annuels sur la gestion des comptes de la Présidence.

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  • Fin de trêve

    Après une courte trêve, la campagne électorale reprend son cours. Certaines bonnes âmes sont persuadées que les derniers événements vont provoquer un changement de ton…

    Grands naïfs ! Pourquoi cela changerait-il ?

    Les soutiens des différents candidats vont rapidement oublier les bonnes résolutions ! Et le petit jeu, insidieux, de certains journalistes (la carte de presse leur donne droit à un titre que la déontologie leur refuserait) va reprendre.
    Insidieux, car sous couvert d’analyse objective, ils poseront un constat qui ne pourra mener qu’à une seule conclusion. Malheureusement, le grand public, lui, est peu familier de ces vieilles techniques en usage depuis fort longtemps dans le milieu de la communication.

    Petit exercice pratique.
    Si je devais choisir un titre, ce serait quelque chose dans le style : “Sarkozy va-t-il exploiter la peur ?“ “La peur, nouveau thème de campagne pour Sarkozy ?“, “Sarkozy, président protecteur contre la peur ?“…
    Le choix est vaste, ce qui est important est d’associer “Sarkozy“ et “peur“ et surtout, de ne rien affirmer, mais de suggérer.
    Ensuite, il faut étayer son argumentation. Evidemment, là encore, il faudra tordre quelques vérités. Technique éprouvée, il suffira de sortir quelques phrases de leur contexte.
    La grande nouveauté est cette nouvelle interprétation de la notion de “président-protecteur“ apparue à l’automne 2011 dans un contexte strictement économique : l’occasion était trop belle de la faire glisser sur le terrain sécuritaire. Donc, après avoir remis au goût du jour cette expression, le commentateur devra immédiatement souligner que pour conforter cette image, il est indispensable pour le président-candidat de trouver une source de danger, de la désigner et de créer ainsi une vague de peur qui lui permettra de s’ériger en protecteur. Le choix de la photo est important, il faut conforter l'image que la gauche s'évertue à donner de lui : un air sévère, crispé, menaçant… fera l'affaire.
    Si j’étais à la place de ce commentateur, je mettrais le lecteur en garde contre une éventuelle montée de Nicolas Sarkozy dans les sondages : cette progression prouverait que “la peur installée“ fait son oeuvre ! C’est du moins ce que je démontrerais, tout en sachant que cette progression est entamée depuis quelque temps déjà et qu’elle ne reflète jamais que ce que l’on peut observer sur le terrain.

    Car la réalité est là, surprenante même pour le militant le plus fidèle : les réactions observées sur le terrain et l’attitude de celles ou ceux que les militants abordent lors des opérations de tractage, n’ont strictement rien à voir avec ce que veulent bien nous montrer des médias dont la neutralité n’est pas la vertu première.
    Plus étonnant, il apparaît de plus en plus qu’il existe un phénomène de “vote honteux“ (tel qu’on le connaissait jusqu’alors pour le FN) : un nombre non négligeable d’électeurs avouent, en privé, ne pas oser “avouer“ qu’ils voteront Nicolas Sarkozy. D’autres hésitent, mais il suffit de leur rappeler la réalité du bilan et de démonter quelques fausses rumeurs pour les regonfler à bloc.
    Ce qui a toujours été l’option la plus évidente, à savoir Sarkozy en tête au premier tour, leur paraît de plus en plus crédible.

    Et je refuse toujours d'évoquer le second tour tant que je ne serai pas sûr de celui ou celle qui sera opposé à Nicolas Sarkozy.