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  • Décès du roi George Tupou V

    tupou.jpgComme les informations internationales ne passionnent pas les médias français, le décès d’un chef d’état va peut-être passer inaperçu. D’accord, le fait de le savoir ne va pas bouleverser notre quotidien. C’est juste une question de principe. Et ça intéressera au moins les rugbymen, parmi les rares à connaître l'existence d'un pays qu'il leur arrive d'affronter.

    George Tupou V, roi de Tonga est décédé ce 18 mars 2012 dans un hôpital de Hong-Kong où il avait été hospitalisé d’urgence en début d’après-midi. Il était le vingt-troisième Tu’i Kanokupolu.

    Né le 4 mai 1948, il était le fils aîné du roi Taufa’ahau Tupou IV. Il était devenu Tupouto’a (prince héritier) le 4 mai 1966. Il avait fait ses études en Nouvelle-Zélande, en Suisse et au Royaume-Uni (à Oxford et à l'académie militaire de Sandhurst). De 1979 à 1998, il a été ministre des Affaires Etrangères des Tongas.

    En 2008, il succède à son père et, trois jours avant son couronnement, annonce qu’il renonce à une partie des ses pouvoirs et qu’il se conformera aux recommandations du premier ministre.

    Comme il n’a jamais été marié et n’a qu’une fille illégitime, c’est son jeune frère, le prince Aho’eitu ‘Unuaki’otonga Tuku’aho, qui lui succédera. Ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Défense, ainsi que premier ministre, il est actuellement haut-commissaire des Tonga en Australie (les deux pays étant membre du Commonwealth, il n’y a pas d’ambassadeur).

  • La candidate de l’extrême gauche soutient… Sarkozy !

    En Allemagne se déroule également une campagne présidentielle. Elle n’a certes rien à voir avec la nôtre : c’est le parlement qui va élire le président de la république fédéral et celui-ci est déjà connu !

    Après la démission de Christian Wulff, c’est celui qui lui avait été opposé lors de l’élection précédente, Joachim Gauck, qui sera élu. Christian Wulff avait alors été présenté par la majorité parlementaire (CDU-CSU et FDP), Joachim Gauck (bien que généralement classé plutôt à droite) par le SPD et les Verts. Cette fois-ci, il a le soutien de ces quatre partis.

    Face à lui, le parti d’extrême gauche, die Linke (équivalent à notre Parti de Gauche), présente la franco-allemande Beate Klarsfeld. Et c’est là que les élections française et allemande se croisent : Beate Klarsfeld s’est, très officiellement, déclarée en faveur de Nicolas Sarkozy !
    Interrogée sur cette prise de position, une dirigeante de “die Linke“ n’a pas semblé particulièrement ému par cette prise de position “une position personnelle qui n’a aucun rapport avec la politique allemande“.

    Il serait intéressant de connaître l’avis de Jean-Luc Mélenchon !

  • Coup pour coup !

    La campagne électorale peut-elle encore se placer sur le strict plan des idées ? Devenir un "affrontement républicain“, programme contre programme. J'y ai cru. Mais la réalité s'impose à nous : le  débat de haute tenue sur les grandes orientations de la politique française a définitivement cédé la place aux coups bas et attaques personnelles de toutes sortes. Faut-il continuer à le déplorer, à s'indigner (l'indignation est dans l'air du temps) ? Peut-on continuer à se battre à fleuret moucheté quand l'adversaire sort les armes de destruction massive ?

    Par tempérament, je serais plutôt enclin à laisser baver les crapauds, mais je ne suis pas pour autant prêt à tendre l'autre joue, alors… entrons dans ce petit jeu !