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  • Sujet de réflexion

    Changement de ton. Sortons un peu du cadre classique.

    La lecture du blog d'un ami m'a amené à me poser des questions sur un sujet qui était, jusque là, assez loin de mes préoccupations habituelles. Je vous livre son texte tel quel, sans commentaire. Un sujet de réflexion, peut-être une prise de conscience pour certains.

    Depuis quelque temps, j'ai envie d'avoir un bébé, pour certains c'est grave parce que je n'ai que 19 ans, pour d'autres c'est normal et ils disent que je saurais parfaitement m'en occuper, ou alors, pour des personnes au cerveau limité, ce serait un caprice pour ressembler aux hétéros.
    Alors moi je dis "STOP", arrêtez vos conneries, un gay n'a-t-il donc pas le droit de vouloir un enfant ?
    Un gay saurait-il moins s'occuper d'un enfant qu'un hétéro ?
    Foutaises, personnellement j'ai gardé des tas d'enfant et j'ai toujours su m'en occuper parfaitement et sans problème. Alors non ce n'est pas un caprice de gay que je fais, c'est juste une réelle envie, et cette envie me ronge au point que parfois j'en pleure, hier par exemple après avoir tenu Anthony dans mes bras, j'en ai pleuré toute la journée. Débile me direz-vous ? Oui sûrement débile, débile de vouloir donner de l'amour à un enfant, débile de vouloir l'élever, débile de se lever pour lui, se coucher pour lui et faire en sorte qu'il soit heureux.
    Mais alors nous sommes tous débiles, gay ou hétéros ? Parce que, n'est-ce pas ce que nous voulons tous, que nos enfants soient heureux et en bonne santé ?
    Mais n'oubliez pas une chose, c'est qu'être parent d'un enfant ne signifie pas juste avoir les mêmes gênes que lui. Ce qui fait de nous de vrais parents, c'est surtout l'amour que l'on porte à cet enfant qu'il soit du même sang que nous ou non.
    Alors, je vous pose une dernière fois la question : est ce qu'un gay aimerait moins un enfant qu'un hétéro ?

  • Coup d’humeur… Une réaction entendue hier m’a mis hors de moi.

    La scène se passe à la Fnac. Le personnage principal, genre mémère qui vient en ville une fois par an et qui se sent obligée de faire partager ses avis pertinents à tous ceux qui peuvent l’entendre. Et comme l’une des caractéristiques de ce genre de personnage est d’avoir une voix forte (et souvent désagréable), personne n’y échappe !


    Pour situer le problème, depuis deux ans, la ville est en chantier : construction d’un tramway. Cela a, bien entendu, occasionné des gènes, mais rien de dramatique, suffit d’être patient et de savoir s’adapter. Ici, quand on parle d’embouteillage et d’encombrements, il faut entendre un ralentissement de 5 minutes maximum. De quoi faire sourire les automobilistes des grandes villes ! Mais quand on sort de son patelin une fois toutes les années bissextiles et que l’on s’imagine pour s’arrêter devant la porte d’un magasin, la déconvenue est grande !
    Revenons à mémère : après s’être assuré que l’auditoire potentiel était assez important, elle lance à (très) haute te intelligible voix :“Quel con, ce maire ! Qu’est-ce qu’il avait besoin de faire chier tout le monde avec sa connerie de tram.“ Vous apprécierez au passage la finesse du langage…
    Pourquoi s’est-elle soudain figée, la bouche grand ouverte en me fixant intensément ? Est-ce le regard noir que je lui ai lancé ou le “connasse“ qui a glissé malgré moi entre mes lèvres ?


    J’ai été un farouche adversaire de ce projet de tram, mais celui-ci ayant été l’un des enjeux des dernières élections municipales et donc, de fait, approuvé par les électeurs, le jeu démocratique veut que l’on se plie à l’avis de la majorité. On ne peut quand même pas reprocher à un homme politique d’appliquer son programme. Et ce tramway en faisait partie !
    Cette réaction est symptomatique de ce que l’on peut observer dans le comportement actuel des Français : un total désintérêt au moment où ils peuvent avoir une action sur les décisions futures et une propension certaine à critiquer après coup !


    Paradoxalement, alors qu’on nous répète inlassablement que les Français se désintéresse de la politique, les adhésions spontanées à des partis politiques sont extrêmement nombreuses, ce qui est étonnant hors période électorale. Pour ne prendre que le cas d’un parti que je connais bien et sur ma seule commune, le nombre d’adhérents a progressé de 20% en 3 mois !
    Dans un peu moins de 2 ans, nous allons être face à des échéances importantes : c’est dès à présent qu’il faut être sur le terrain, écouter, dialoguer, convaincre… Il est temps de faire comprendre à nos concitoyens que les votes de protestations sont stériles, les exemples récents en sont une preuve éclatante. La tâche s’annonce rude, la mémoire est sélective !
    Et quand la connerie humaine tient lieu de jugement, il faut s’armer de patience et résister à l’envie grandissante de baisser les bras.

  • Chronique d'une défaite annoncée

    Ce matin, face à mon écran, j’avais commencé à rédiger un texte expliquant pourquoi Paris, malgré ce qui semblait être un bon dossier, ne pouvait se voir attribuer les Jeux Olympiques de 2012.
    J’avais allumé ma télé, je suivais la retransmission de la prestation française. Je me suis interrompu pour voir le film présenté par Paris, j’ai entendu les applaudissements qui ont suivi et je me suis décidé à ce moment-là de ne pas terminer mon texte.

    Et pourtant…

    Tous les ingrédients de notre vieux mal français étaient là. Mon enthousiasme naissant n’arrivait pas à occulter complètement mon esprit d’analyse, mais un à un je réfutai tous les arguments qui annonçaient de manière criante la victoire londonienne.

    Moi qui ai toujours appliqué scrupuleusement la formule de Churchill (zut, encore un anglais) “No sports“ je me transformais en en “Parisdeuxmilledouzien“ convaincu ! Cet après-midi je n’ai donc pas vraiment le cœur a reprendre ma démonstration, j’y reviendrais dans les jours à venir, mais j’attends avec impatience les journaux télévisés de ce soir et les commentaires dans la presse de demain. Je prends les paris qu’une fois de plus “la déception est grande“, “nous avions pourtant le meilleur dossier“, “les Anglais ont fait un lobbying forcené“ , “il faudra voir comment c’est effectué le report des voix“ et “tout n’a pas été très clair“ car “les anglais ont usés de méthodes limites“…

    Pari tenu ?

    Réaction typiquement française : les responsabilités sont forcément ailleurs !

    J’avais écris un jour que dans un certain nombre de domaines la France devait sortir du moyen-âge… Et j’ai déjà parlé de l’incapacité de nos hommes politiques à communiquer efficacement. Je m’étais volontairement limité à la politique car c’est là que cette inefficacité est la plus criante.
    Encore une fois, je n’ai pas envie de revenir là-dessus maintenant. Pas le moral.
    Il y a des jours où il est pénible d’avoir raison. Mais il est plus pénible encore de voir les gens niés une évidence pourtant aveuglante. Il faudra pourtant bien se réveiller un jour, et le réveil sera douloureux !